Bonjour à tous,

 

En Novembre 2015, je vous ai laissé un questionnaire sur ma page facebook. Parmi les questions que je vous ai posées il y avait la suivante : « Aimeriez-vous voir une présentation de l'auteur sur le blog des cycles d'Eriane ? »

 

87,5 % des votants ont répondu :

« Connaître qui se cache derrière tous ces personnages et cet univers peut toujours être intéressant. »

 

L'heure de me présenter arrive. J'ai mis le temps, je vous l'accorde. Je ne pensais pas que cet exercice serait aussi difficile. Créer un univers, faire vivre des personnages paraît si simple. Parler de soi, d'un coup devient plus compliqué, enfin pour moi.

Pour y remédier, l'idée d'une interview m'est venue. Oui, quoi de plus simple que de répondre à des questions posées. A cet effet, j'ai fait appel à Zahardonia Haëxa pour enfiler la tenue de la « journaliste ». Je la remercie grandement pour ce sacré coup de main et ses questions intéressantes.

 

Je vous laisse découvrir les questions qu'elle m'a concoctées ainsi que les réponses que je lui ai apportées. En espérant que tout ceci répondra à votre curiosité.

 

Zahardonia Haëxa : Quel âge as-tu ?

Aworn : J'approche de ma trente sixième année pour ne pas dire que je vais avoir trente cinq ans très prochainement.

 

Zahardonia Haëxa : Pourquoi apparaître sous le pseudo d'Aworn ?

Aworn : Cela date depuis des années, de ma période WOW (World Of Warcraft) pour être précis. Je jouais un prêtre (spé ombre pour les connaisseurs). Mon personnage était un général d'une guilde RP (Role Play) où je m'amusais à créer mes propres quêtes grâce aux addons dans l'univers de WOW. Ceci avait pour but de rendre le jeu plus « rpiste » pour les membres de ma guilde.

Ma période WOW s'est éteinte mais pas mon attachement pour ce personnage qui, inconsciemment, a pris une grande place dans mon projet d'écriture. A l'origine, je ne vous le cache pas, ce n'était pas prévu.

Sinon, pour les plus curieux, je me prénomme Christophe, bien que je préfère Chris. Et pour vraiment les plus curieux, je prononce Aworn de la manière suivante :

A-OU-OR-NE.

 

Zahardonia Haëxa : Comment et quand t'es venue l'envie d'écrire ?

Aworn : C'est un souvenir que je ne pourrai jamais oublier. J'étais en cinquième pour la seconde fois. Au cours de l'année, nous avions eu un voyage scolaire à Rome dans le but de s'immerger dans l'histoire latine (en lien avec nos cours de latin) et pour le voyage en lui-même (l'un des thèmes littéraires de l'année en français).

Malheureusement, je n'ai pas eu le privilège de faire ce voyage pour des raisons personnelles. Ceci étant, j'ai tout de même eu le droit de faire le sujet de rédaction au retour de mes camarades : faire un journal de bord de leur voyage.

N'ayant pas eu le plaisir de l'avoir fait, j'ai récupéré un certain nombre de photos de mes amis. Je me suis laissé transporter. J'ai imaginé une aventure, des découvertes, des rencontres, « LA » rencontre. J'y ai mis ma frustration, mon amitié pour mes amis, mes envies. La copie fut longue.

Le jour où la professeure de français m'a rendu la copie, elle a attendu que tout le monde ait la sienne. Le couperet tomba : « meilleur devoir, meilleure note. » Pourtant, je n'étais pas dans ses faveurs. Les remarques positives sur mon devoir m'ont fait réfléchir. J'y avais vraiment pris plaisir à le faire.

Voilà les origines de ma relation avec l'écriture.

 

Zahardonia Haëxa : Quel-le-s sont tes auteurs / œuvres favori-te-s ?

Aworn : Je vais en citer plusieurs. En effet, j'ai eu différentes périodes dans ma vie. Mes goûts ont varié au fil de mon apprentissage de la vie. Tout d'abord, il y a eu la grande Anne Rice. Mon adolescence a été bercée par sa chronique sur les vampires (Entretien avec un vampire, Lestat le vampire, La reine des damnés,…). Je n'oublierai pas non plus sa chronique des sorcières que j'ai dévorée (Le lien maléfique, L'heure des sorcières, Taltos,…).

Après j'ai eu ma grande période avec Bernard Webber. Il m'a embarqué avec sa trilogie sur les fourmis (Les fourmis, Le jour des fourmis et La révolution des fourmis) et sa façon de distiller des informations sur le monde réel au fil des chapitres (L'encyclopédie du savoir relatif et absolu). Puis il y a eu la pentalogie du ciel (Les thanatonautes, L'empire des anges, Nous les dieux, Le souffle des dieux et Le mystère des dieux). Après je pense que je n'ai plus adhéré à son univers. Mes goûts étaient orientés vers un autre genre.

Ensuite, j'ai découvert Pierre Grimbert avec Le secret de Ji (deux tomes) et Les enfants de Ji (cinq tomes). Très grand écrivain qui a su, à mes yeux, rebooster ma relation avec l'écriture. Je vous invite d'ailleurs à lire ses œuvres.

Il va de soi que je n'oublierai pas non plus J.R.R. Tolkien dont j'ai lu l’œuvre dans sa plus grande partie. Ni la grande saga des « Un livre dont vous êtes le héros ». Ma série préférée étant celle des « loup ardent ».

 

Zahardonia Haëxa : Quelles sont tes influences en matière d'écriture ? D'où viennent les idées pour ton roman ?

Aworn : Je dirai que mes influences en matière d'écriture sont marquées en moi de façon inconsciente. Je ne pense pas les contrôler. J'évite juste d'écrire un bestiaire comme certains romans que j'ai pu lire et qui m'ont déçu. J'essaie de rester fidèle à moi-même.

Pour ce qui est de l'endroit où je puise mes idées, à part vous dire qu'elles proviennent de ma matière grise, je ne saurais répondre. Pour illustrer mes propos, je vais vous évoquer une petite anecdote. Il fut un temps où je dormais avec un carnet de note et un stylo à côté de mon lit. Mes nuits étaient peuplées de rêves de mon roman. Je voyais les scènes défiler, les personnages vivre etc. Parfois, je me réveillais et je me devais d'écrire ces idées. Je ne pouvais pas prendre le risque de les perdre en me rendormant. C'est ainsi que certains passages et personnages sont nés.

 

Zahardonia Haëxa : Depuis quand travailles-tu sur ton projet ?

Aworn : Depuis quand ? Oh là là. Je crains que ma mémoire va me faire défaut. Ceci étant, l'origine de mon projet n'a plus rien à voir avec ce qu'il est à présent. Les Sethiens n'étaient que des elfes bannis, désireux de se venger de leurs confrères de lumière. La carte, le nom des villes et de certains personnages ont disparus. La soixantaine de pages de ce début de projet s'est volatilisée il y a de cela dix ans environ.

J'ai fait une pause, comme un deuil. Puis un jour, (sept ans) j'ai repris mon projet et je l'ai retravaillé en profondeur. Les Sethiens devenant des êtres vivants sujets à une colère incontrôlable (en lien avec le Dieu égyptien Seth.) Puis, le projet est devenu « Les cycles d'Eriane » depuis trois ans, grâce à l'apparition mystérieuse de ce personnage dans ma tête.

 

Zahardonia Haëxa : Quel est le but de ton blog ?

Aworn : Le but premier de mon blog est de partager mes écrits, de faire voyager les visiteurs dans mon univers. J'avais aussi le projet de rendre les lecteurs « actifs » sur la fin de chaque chapitre. Un procédé que je pensais intéressant pour immerger encore plus les personnes qui participent.

La dernière nouveauté que j'ai pu mettre a aussi son importance : présenter les blogs que je suis afin de les faire découvrir aussi. Une fois de plus, la notion de partage apparaît.

 

Zahardonia Haëxa : Quelle est la genèse de ton projet d'écriture ? (Comment est-il né ?)

Aworn : La genèse de mon projet est assez ancienne. Pendant une période de ma vie, je me suis plongé dans l'écriture. Je ne lisais que des romans de fantasy, de fantastique ou de science-fiction. Au fil de ces lectures, je n'arrêtais pas de me dire des choses du genre : « Trop bestiaire », « trop caricatural », « mais pourquoi ils plagient la plupart du temps Tolkien ? » Cela m'a fâché avec la lecture pendant un moment. A cet instant je me suis dit : « Ecris le tien, au moins tu seras face à ce que tu veux et à tes propres critiques ». Je sais, l'envie de réaliser un tel projet paraît simple, pourtant c'est ainsi que l'idée est né en moi.

 

Zahardonia Haëxa : Quels sont les éléments spécifiques que tu préfères retrouver dans un roman de fantasy ?

Aworn : Il n'y a pas d'éléments spécifiques que j'aime retrouver. Malgré tout, ayant une préférence pour le médiéval fantasy, je n'ai rien contre une belle passe d'armes. Ensuite, il suffit juste d'avoir de bons personnages travaillés (pas du genre le nain très caricaturé, l'elfe etc.) un univers authentique et un peu de magie ne fait pas de mal.

En revanche, je déteste lire un livre de fantasy qui ressemble à un enchaînement de bêtes et de monstres à tout va. Un roman de fantasy ne doit pas être un bestiaire au risque de devenir mauvais, selon mes goûts bien entendu.

 

Zahardonia Haëxa : Quels sont tes loisirs en dehors de l'écriture ?

Aworn : On va peut-être me dire que j'en ai beaucoup, j'assume. Tout d'abord, j'essaie d'apprendre à jouer de la guitare (acoustique pour le moment tout en espérant passer à la guitare électrique par la suite).

Ensuite, pour des raisons de vécu, j'ai besoin de faire du sport (un peu d'entretien ne fait pas de mal). Je suis volleyeur, vive le TVB d'ailleurs (Tours Volley-Ball of course!) Oui oui je sais, je suis chauvin et je soutiens le club de ma ville de naissance.

Dans mes loisirs, je peux aussi vous citer la peinture sur figurines. Pas n'importe lesquelles : les figurines warhammer.

         

Je m'y suis mis il y a quatre ans. J'ai fait mes armes sur des figurines Dungeons and dragons d'un ami.

      

J'ai fait aussi une petite pause avec des figurines d'un jeu « Zombicide ». La miniature me canalise et j'adore.

Après, depuis quelques mois, j'ai repris un bon rythme de lecture. Un loisir que j'ai depuis ma jeunesse et surtout depuis ma rencontre avec « Le comte de Monte Cristo » d'Alexandre Dumas.

J'adore aussi tout ce qui a trait à la chevalerie, au Moyen-Age, aux reconstitutions, aux jeux de rôles, à l'univers, aux manifestations dans ce domaine, aux armes blanches, etc.

 

Voilà. Vous savez tout dorénavant. J'espère que cette petite enquête menée par Zaha (et je l'en remercie encore et encore) aura comblé votre curiosité. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poser en commentaires, j'y répondrai sûrement.

 

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